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CAF : la ZLECAF à l’épreuve d’une bonne posture de cyberdéfense pour une croissance africaine plus robuste

par Kamagaté Issouf

Ce lundi 15 avril, au moment où se tenait la signature de l’accord de siège pour la tenue de la 4e édition de la Foire commercial intra-africaine (IATF 2025), en Algérie, à Abidjan se tenait la 4e édition du Cyber africa forum (CAF), autour du thème : « entre enjeux et opportunité : quel avenir pour l’IA en Afrique ».

Le gouvernement ivoirien affichait déjà l’importance de l’économie numérique pour le développement des économies africaines. Surtout, lors du sommet « Dialogues sur la prospérité en Afrique », tenu à Accra, au Ghana, le 28 janvier 2024, où il insistait sur la promotion de la digitalisation en vue de faire de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) une réalité tangible, a réaffirmé cette ambition à travers le ministre de la Transition Numérique et de la Digitalisation, Ibrahim Kalil Konaté. Qui a insisté ce lundi sur la nécessité d’adopter une bonne posture de cyberdéfense, revendiquée également par le commissaire général du CAF, Franck Kié. Ce dernier estime en plus qu’en 4 ans, le Cyber Africa Forum a connu une croissance notable qui se traduit par la qualité et la diversité des intervenants.

Parmi les intervenants de l’édition 2024, il y a le ministre Ibrahim Kalil Konaté ; du PDG de Kaydan group, Alain Yao Kouadio ; l’Ambassadrice des Etats Unis en Côte d’Ivoire, Jessica Davis BA ; le Vice-Président des Financements et Investissements de la BOAD, Moustapha Ben Barka et de Partenaires Techniques, Financiers, Experts, Participants, etc.

Selon le ministre, parrain du CAF et représentant le Vice-Président de la République, Tiemoko Meyliet Koné., Le coût de la cybercriminalité en Afrique est énorme et estimé à environ quatre (4) milliards de dollars en 2022, soit plus de 2 000 milliards de FCFA selon l’Union Internationale des Télécommunications (UIT).

Il se réjouit que le numérique constitue un puissant levier de développement des pays africains. « Pour ce qui est de l’intelligence artificielle, notons que ses applications multiples, ouvrent des horizons insoupçonnés mais soulève également de nombreuses interrogations d’ordre éthique et sociétal. L’intelligence artificielle offre des opportunités pour la transformation numérique de l’Afrique, car elle incarne l’espoir, l’innovation et le progrès », dira-t-il.

Un avis partagé par Nizar Ben Neji, ministre des Technologies de la Communication de la Tunisie. Ce dernier annonce que son pays a déployé pas mal d’initiative notamment pour les zones éloignées afin de les faire bénéficier du réseau 5G qui sera bientôt lancé et d’autres projets numériques(interopérabilité) pour une croissance plus inclusive et une création de richesse pour les jeunes.Tous ces moyens digitaux et numériques devraient contribuer à stimuler le commerce intra-africain de 52,3 % d’ici 2025, augmenter les revenus de l’Afrique jusqu’à 450 milliards de dollars d’ici 2035, et sortir 30 millions d’Africains de l’extrême pauvreté, selon le FMI.

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