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COP16 : le secteur privé invité à intensifier les investissements dans des terres saines

par Redaction

Le mercredi 4 décembre, des centaines de représentants du secteur privé issus des secteurs de la finance, de la mode, de l’agroalimentaire et de la pharmacie se sont réunis à Riyad, en Arabie saoudite, pour discuter de leur rôle dans la gestion durable des terres, des sols et de l’eau. Ils ont répondu à un appel à l’action lancé par la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD) lors de la 16e Conférence des Parties.

Cette rencontre a rassemblé des décideurs de haut niveau et des PDG d’entreprises particulièrement dépendantes des terres et de l’eau, notamment dans les secteurs de l’agroalimentaire, de la pharmacie, de l’énergie, des textiles, des TIC ainsi que des finances et assurances. La dégradation des terres et la sécheresse représentent des risques importants pour les entreprises et les investisseurs, ce qui fait de leur atténuation un impératif stratégique pour contribuer aux efforts mondiaux visant à préserver des terres saines et renforcer la résilience face à la sécheresse.

« 44 000 milliards de dollars, soit plus de la moitié du PIB mondial, sont menacés par la perte de la nature. Il est impératif pour les entreprises d’explorer des innovations capables d’arrêter et d’inverser la dégradation des terres, tout en ouvrant des opportunités de croissance économique », a déclaré Gim Huay Neo, directrice générale de 1T.org, Forum économique mondial. « En collaborant avec les gouvernements et d’autres parties prenantes, les entreprises peuvent accélérer les progrès en matière de restauration des terres pour un avenir plus résilient pour tous ».

André Hoffmann, membre du comité consultatif de haut niveau de la COP16, fondateur d’InTent et vice-président du conseil d’administration, a déclaré : « Le secteur privé, qui peut jouer un rôle vital dans la transition durable dont nous avons urgemment besoin, doit voir la nature non pas comme une ressource à exploiter, mais comme notre système de survie. Le Forum B4L a été l’occasion de forger de nouvelles coalitions pour restaurer les terres et renforcer la résilience. En passant de l’extraction à la collaboration, nous pouvons stimuler les investissements dans des solutions basées sur la nature qui garantissent la prospérité humaine et la santé de la planète. »

Les coûts liés à la dégradation des terres et à la sécheresse sont élevés. Par exemple, les
agriculteurs américains peuvent supporter des coûts initiaux de 40 USD par acre pour des
pratiques d’agriculture régénérative, mais leurs bénéfices à long terme peuvent augmenter de 120
%.

Philippe Zaouati, directeur général du fonds d’investissement durable MIROVA, a déclaré
:« Les entreprises ont beaucoup à gagner en transformant leurs chaînes de valeur pour intégrer
des pratiques durables, non seulement pour réduire leur impact sur la nature, mais aussi pour
saisir les opportunités économiques qui en découlent. Mobiliser des financements pour la
restauration des terres nécessite un effort concerté des secteurs public et privé. En travaillant
ensemble, nous pouvons créer un environnement favorable à la restauration, essentiel pour
atteindre la neutralité carbone d’ici 2050 et garantir un avenir durable. »

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