A la 27e réunion annuelle de la Conférence des parties, Charm el-Cheikh, en Égypte, les Président et Chef d’Etat doivent discuter et trouver les moyens de réduire ou limiter le carbone à 1,5 face au réchauffement climatique, qui constitue une véritable équation pour l’humanité. Une urgence pour sauver la planète qui subit de plein fouet des catastrophes dues au changement climatique.
Les dirigeants de la Chine, les Usa, l’Inde qui font partie des plus grands pollueurs ( Xi Jinping, Joe Biden, Modi) ont brillé par leur absence à l’ouverture, en Égypte. Dont le président, Abdel Fattah al-Sissi, affirmait à l’ouverture du sommet : « le monde aujourd’hui est devenu une terre de souffrance ». Une manière d’interpeller le monde sur les dangers que courent les populations . « Pour survivre, nous avons besoin de limiter le réchauffement à +1,5 °C. 2 °C serait une condamnation à mort pour les populations d’Antigua-et-Barbuda, des Maldives, des Fidji, du Kenya ou du Mozambique, des Samoa et de la Barbade.», clame pour sa part Mia Mottley, la Première ministre de la Barbade. Elle affirme : « Nous ne voulons pas de cette condamnation à mort et nous sommes venus ici pour dire “redoublez d’efforts, redoublez d’efforts” car nous voulons exister dans cent ans. »
A l’égard du Secrétaire générale de l’Onu Antonio Guterres, qui prône une Cop de la solidarité, l’Europe montre un tant soit peu sa bonne foi. Paris promet une aide d’1 milliard d’euro à l’Afrique du Sud. Car, il y a trois jours Cyril Ramaphosa avait déploré les promesses non tenues des pays riches pour soutenir la transition énergétique dans les pays plus pauvres. Menaçant de réclamer plus de financements à la COP27 pour son pays largement dépendant de l’énergie fossile (charbon).
Le Royaume-Uni promet un portefeuille de 11,6 milliards de livres sterling (environ 13,3 milliards d’euros) de financement pour le climat et 1,5 milliards de livres sterling pour l’adaptation
La Fondation Gates a annoncé ce lundi 7 novembre l’octroi d’une somme de 1,4 milliard de dollars pour aider les petits agriculteurs en Afrique et en Asie afin qu’ils s’adaptent au changement climatique,
Selon l’Ocde, fin septembre 2020les pays riches avaient mobilisé 83,3 milliards pour les pays pauvres contre un montant 100 milliards de dollars promis, 28,6 pour l’adaptation. Mais selon Oxfam les financements pour le climat ont atteint plus de 24 milliards de dollars inv, soit 4 à 5 fois en dessous des promesses.