Le Secrétaire exécutif de l’Initiative cacao Côte d’Ivoire Ghana, Alex Assanvo (photo), a révélé, lors d’une conférence de presse à la Cop 15, que le mécanisme du Différentiel de revenu décent (Drd) n’a pas été bien compris par les acteurs, au sens où il y a eu des réticences de certains acteurs. Raison pour laquelle l’Initiative a prévu passer en revue les forces et faiblesses des recommandations formulées par les deux grands pays producteurs. Ajoutant que les Chefs d’Etat ivoirien et ghanéens ont déjà emboîté le pas en invitant l’Union européenne à mettre le planteur au centre des discussions.
Selon Poé Carine-Laure, directrice chargée des délégations régionales et de la commercialisation intérieure et coordonnatrice de l’Initiative en Côte d’Ivoire, avec le Drd, les producteurs vont empocher 796 millions de dollarssans taxe. Pour la campagne précédente 821 millions de dollars ont été distribués aux producteurs pour une production de plus de deux millions de tonnes.
Si le total de la certification touche actuellement 15% des planteurs du Ghana et de la Côte d’Ivoire, Alex Assanvo souligne que la durabilité doit toucher le maximum de personnes. Car, dit-il, protéger la forêt doit pouvoir apporter du revenu tout en rendant le produit viable et attractif. Et l’une des problématiques actuelles de la filière c’est de produire plus sur moins de terre. « Le cacao est une des solutions de la Cop 15 », selon lui.
Concernant l’application de 400 dollars/tonnes, le Secrétaire exécutif a fait remarquer que l’objectif n’est pas d’imposer un prix unique, mais de voir si le prix en vigueur répond aux attentes des planteurs. «Nous allons faire tous les efforts pour respecter les normes. La mission de l’Initiative Cacao Côte d’Ivoire et Ghana est de garantir le revenu des planteurs. Aussi, mettre l’accent sur la transformation et également inciter la population à consommer le cacao… Il faut noter que le prix dépend de la production. La mission de l’Initiative Cacao Côte d’Ivoire-Ghana est de garantir le revenu des planteurs », explique Alex Assanvo.