Quatre organisations de la société civile (OSC) de premier plan ont appelé, le lundi 1 septembre, à une résolution globale, décisive et permanente au fléau de l’exploitation minière illégale connue sous le nom de galamsey.Il s’agit de WaterAid Ghana, les associations d’agriculture et d’aquaculture, la Fédération des associations d’exportateurs ghanéens (FAGE) et l’Association des producteurs et exportateurs de légumes du Ghana (VEPEAG).
S’inquiétant de la dévastation environnementale et socio-économique causée par cette pratique incontrôlée. Ces organisations ont révélé que l’approvisionnement en eau chute de 75 % à cause de la pollution. « L’approvisionnement en eau du Ghana – l’élément vital de notre pays – est en crise à cause de cette pratique, qui se poursuit sans contrôle », disent ils.
« Les phénomènes météorologiques extrêmes, de la sécheresse aux inondations, menacent déjà les sources d’eau fragiles et, comme nous l’avons entendu de la part des communautés, ils poussent encore plus de jeunes – en particulier ceux qui vivent dans la pauvreté – à se lancer dans cette activité illégale. Ce problème ne concerne pas seulement les plus marginalisés du pays ; il nous menace tous. La contamination de l’eau entraîne des coûts et des tarifs plus élevés, tandis que le mercure et les métaux lourds empoisonnent notre approvisionnement alimentaire. », indique Ewurabena Yanyi-Akofur, directrice de WaterAid Ghana.
Dans leur déclaration commune, ces 4 OSC affirment : « Les effets néfastes des activités de galamsey sur l’environnement du Ghana sont alarmants. Nous exhortons le président, l’exécutif et le parlement à prendre des mesures immédiates pour résoudre ce problème critique qui fait des ravages sur notre environnement, notre économie et notre santé ».
