Sous prétexte de la non pleine exploitation de ses ressources naturelles, le gouvernement a relevé de 1 à 3%, la taxe sur la croissance et la durabilité (GSL.).La Chambre des mines du Ghana a rejeté Cette justifications en faveur de l’augmentation en soutenant que leg gouvernement perçoit déjà une rente minière qui avoisine les 60%.
La Chambre soutient que les rentes minières étaient en moyenne inférieures à 3 % du PIB entre 1990 et 2021, allant de 2,4 % en 2015 à 5,2 % en 2021. Elle nuance la différence entre rente minière et revenu. « La rente minière est une valeur résiduelle, le revenu excédentaire de l’extraction minière après couverture de tous les coûts, y compris les retours sur investissement », a déclaré la Chambre.
A en croire, les données de cette institution, « certains rapports suggèrent que les rentes du secteur extractif représentent 14% du produit intérieur brut tandis que les revenus du secteur extractif représentent environ 1,5% du PIB ». Elle ajoute que les revenus miniers dess sociétés membres ont , quant à elles, contribué à environ 8 % du PIB du Ghana en 2024.
L’organisme sectoriel minier a également fait valoir que les rentes minières ne sont pas uniquement perçues par les investisseurs, mais partagées entre les parties prenantes, notamment le gouvernement, les communautés locales et les sociétés minières. Il a cité le Natural Resource Governance Institute (NRGI), qui estime que le gouvernement ghanéen perçoit environ 50 % des rentes minières.
Rappelons qu’entre 2020 et 2023, les entreprises membres ont dépensé en moyenne 2,87 milliards de dollars par an en biens et services d’origine locale, tandis que les contributions fiscales et les investissements sociaux des entreprises s’élevaient en moyenne à 1,19 milliard et 32 millions de dollars.
