L’Institut pour la sécurité énergétique (IES) a exhorté le gouvernement à agir de toute urgence pour résoudre la crise et garantir une énergie fiable, abordable et durable pour tous. Souhaitant, en plus de la centrale électrique d’Asogli, d’autres sources alternatives de production d’électricité pour le bienêtre des populations.
L’Institut pour la sécurité énergétique (IES) a critiqué la mauvaise gestion de l’Energy Sector Recovery Levy (ESLA), Qui, selon l’IES, a mal géré le secteur de l’énergie avec plus de 2 milliards de dollars de dette après huit ans. Alors que le secteur joue un rôle essentiel dans la conduite de l’économie nationale et l’amélioration de la vie des citoyens.
« Une stratégie globale portant sur la production, la distribution et la gestion financière est essentielle pour parvenir à la stabilité et à la fiabilité à long terme du secteur électrique du Ghana », indique un communiqué de l’organisation. Qui révèle que le secteur est désormais en proie à des inefficacités opérationnelles et financières, à des dettes croissantes, à une mauvaise gestion, à une diminution de la confiance du public.
Pour L’IES, le non-règlement des arriérés pourrait entraîner des coupures de courant prolongées et des perturbations économiques importantes. Ce qui pourrait faire douter les investisseurs.
La capacité de production d’électricité du Ghana a augmenté pour atteindre 5 639 MW fin 2023. La croissance de la demande – qui a atteint 3 618 MW – s’est accompagné d’importants déficits de production et de pannes fréquentes.