Ce mardi 21 juin, à Abidjan, le groupe de la Banque mondiale a présenté le rapport sur le développement dans le monde intitulé « des données au service d’une vie meilleure ». Commentant ce travail, Adèle Moukhelbir Barezlay, juriste dans le développement numérique au niveau de la Banque mondiale a révélé que la Côte d’Ivoire détient la place de leader dans le domaine du cadre juridique pour la protection des données à caractère personnel.
Le pays compte présentement 24000 km de fibre optique construite par le gouvernement et les opérateurs privés, mais 50% de la population ne possède pas l’internet. Alors que l’usage à bon escient de l’internet améliore les activités dans divers secteurs. Selon elle ce rapport est subdivisé en deux grands axes : l’usage de l’internet comme vecteur de développement et le type de gouvernance à mettre en place pour réussir ce développement. « Lorsque les données sont bien utilisées, cela contribue à améliorer le développement et permet de faire la planification dans divers secteurs.
Adèle Moukheibir Barzelay a cependant expliqué que les ambitions d’économie et de gouvernement numérique nécessitent une infrastructure adéquate au niveau national pour échanger, stocker traiter les données efficacement. Ainsi, il faut, selon elle, adopter une approche différenciée et multidimensionnelle pour le traitement des données personnelles et non personnelles afin de favoriser la confiance.
Recommandant une approche multipartite pour l’élaboration des cadres et standards de gouvernance afin de faciliter la transparence, l’inclusivité et la confiance, le groupe de la Banque mondiale a remis une copie de ce rapport au gouvernement ivoirien. C’est le directeur sectoriel, développement numérique , Afrique de l’ouest, du nord et moyen orient, Michel Roger qui l’a remis au représentant du ministre la Communication et de l’Economie numérique, Patrice Somet, directeur du système d’information.
