Le Programme coordonné des politiques de développement économique et social (Cpesdp) du gouvernement ghanéen, déroulé récemment vise l’objectif de doubler le Pib par habitant entre 2017 et 2024.
«Un objectif ambitieux qui impliquerait d’atteindre des taux de croissance économique annuels moyens d’au moins 7,2 % entre 2017 et 2024. Ce plan mettait particulièrement l’accent sur la relance et le renforcement de l’industrie manufacturière, la résolution de la crise énergétique du Ghana et la promotion agressive des exportations ».
L’ambition de créer 420 000 emplois productifs dans le secteur formel, à travers la poursuite du programme Cares (Ghana Covid-19 alleviation and revitalization of enterprises support). La deuxième phase compte stimuler la reprise économique entre 2021 et 2023 et accélérer le programme Ghana beyond Aid. Ce, dans l’optique d’améliorer la réglementation des affaires, la numérisation et la transparence des prestations des services publics. Tout comme l’élargissement de l’accès au financement pour les entreprises ghanéennes, la formation professionnelle et la réforme du secteur de l’énergie.
Pour le patron du Centre de promotion des investissements du Ghana, Yofi Grant « la sélection du Ghana comme pays hôte de la Zlecaf reflète sa reconnaissance en tant que destination d’investissement clé ainsi que sa confiance croissante dans sa capacité à diriger sur le continent. Alors que l’accord commercial devrait harmoniser les règles et créer des conditions équitables pour les investisseurs, le Ghana devrait récolter des avantages uniques, non seulement grâce à son leadership, mais en raison de sa proximité géographique avec les principaux marchés, de sa stabilité politique et économique et de sa les réformes en cours de l’environnement des affaires… »