Ce mardi 8 novembre, à Charm el-Cheikh, en Égypte, le Président de l’Afrique du Sud, Cyril Ramaphosa, appelle à réformer les banques multilatérales de développement pour répondre aux besoins des économies en développement en matière de développement durable et de résilience climatique.
Selon les acteurs de la Cop, l’Afrique a besoin de 2400 milliards de dollars/an pour des actions climatiques. Une équation difficile à résoudre, car les préjudices des grands pollueurs se règlent à contre goutte. Les émissions de Gaz à effet de serre de la Chine avoisine les ¼ tandis que les émissions de la France portent sur 0,8. Pour les verts la manière la plus efficace pour régler ce préjudice sera la justice.
Selon Ramaphosa, « l’aide multilatérale est hors de portée de la majorité de la population mondiale en raison de politiques de prêts peu enclines à prendre des risques, assorties de coûts et de conditions onéreux ».
Emmanuel Macron, le Président français montre cependant la bonne foi de France dans cette question de de préservation de la biodiversité : « le paradoxe aujourd’hui, c’est qu’on accompagne l’amélioration des flux, mais on ne permet pas d’accompagner des Etats qui font le choix de préserver ces trésors de biodiversité et ces puits de carbone. C’est pourquoi nous avons ce matin lancé avec plusieurs Etats ici présents dont la Colombie, le Gabon, le Rwanda, plusieurs représentants des peuples autochtones, les Philippines, la Chine, les États-Unis et les Européens, une initiative pour s’inspirer de ce qu’on a fait avec les émetteurs émergents et ces programmes JET-P et mettre en place des programmes de préservation positive », dit-il.