Le président de la Banque africaine de développement (Bad), Akinwumi Adesina soutient qu’en 2021, l’aide publique au développement de l’Afrique s’est chiffrée à 35 milliards de dollars. C’était le 1er décembre, au cours d’une rencontre avec la Commission de l’Union africaine, l’Oim et le secrétariat de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) autour du théme : « Développement sans frontières : mobiliser la diaspora africaine pour une croissance inclusive et un développement durable en Afrique ».
S’agissant des Africains de l’étranger, ils ont transféré en 2021 près de 95,6 milliards de dollars. Un montant important pour les perspectives de l’Afrique.
« La diaspora africaine est devenue le plus grand bailleur de fonds de l’Afrique ! Et ce n’est pas de la dette, ce sont des cadeaux ou des dons à 100 %, une nouvelle forme de financement concessionnel qui est la clé de la sécurité des moyens de subsistance pour des millions d’Africains », affirme le président de la Bad.
Pour lui, les pays africains devraient titriser les transferts de fonds pour stimuler les investissements, notamment en matière d’infrastructures sur le continent, parce que le flux de transferts de fonds vers l’Afrique est élevé, en hausse et stable, « il offre d’énormes possibilités pour servir de garantie et assurer le financement des économies africaines. », dit-il
