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Les mesures fortes préconiser par la BAD pour faire face aux risques dans les économies africaines

par Jocelyne Bosson

La Banque africaine de développement (BAD) a préconisé plusieurs mesures pour contenir les risques au niveau des économie africaines. Des, mesures contenues dans son récent rapport sur les perspectives et performances des économies africaines, lancé le jeudi 19 janvier, à Abidjan.

Selon la Bad, il faut un resserrement rapide et agressif de la politique monétaire dans les pays à forte inflation, et un resserrement modéré dans les pays où les pressions inflationnistes sont faibles. Car « La coordination efficace des actions budgétaires et monétaires optimisera les résultats des interventions ciblées visant à maîtriser l’inflation et les pressions budgétaires ».

En plus du renforcement de la résilience grâce à la stimulation du commerce intra-africain, l’institution  propose l’accélération des réformes structurelles pour renforcer les capacités de l’administration fiscale et investir dans la numérisation et la gouvernance électronique afin d’améliorer la transparence, de réduire les flux financiers illicites et d’accroître la mobilisation des ressources intérieures.

L’amélioration de la gouvernance institutionnelle et l’adoption de politiques susceptibles et la prise de mesures décisives pour réduire les déficits budgétaires structurels seront nécessaire pour les pays pour leur relance.

Pour Kevin Urama, l’Afrique reste une destination favorable aux investissements dans le capital humain, les infrastructures, le développement du secteur privé et le capital naturel. « L’Afrique a un rôle important à jouer dans la stimulation de la croissance inclusive et du développement durable au niveau mondial. Il existe de nombreuses opportunités d’investissements intelligents dans des secteurs clés : agriculture, marchés de l’énergie, minéraux, infrastructures de santé et industries pharmaceutiques, industrie légère, transport et logistique, économie numérique, etc. Le continent reste une mine d’or pour les investisseurs avisés à l’échelle mondiale. », dit-il.

Le président de la BAD s’inscrit toujours dans la dynamique positive, car malgré la confluence de chocs multiples, la croissance dans les cinq régions africaines a été positive en 2022 et « les perspectives pour 2023-2024 devraient être stables» rassure-t-il.

Il faut rappeler que le rapport montre que les cinq régions du continent restent résilientes avec des perspectives stables à moyen terme, bien qu’elles soient confrontées à d’importants vents contraires résultant des chocs socio-économiques mondiaux. Il identifie également les risques et appelle à des mesures monétaires et fiscales robustes, soutenues par des politiques structurelles, pour y faire face.

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