Les ministres des Affaires étrangères des 57 membres de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) se sont retrouvés au siège de l’organisation à Djeddah pour soutenir le plan égyptien, approuvé par les dirigeants arabes, mardi lors d’un sommet au Caire, contre celui du président américain Donald Trump de prendre le contrôle du territoire palestinien.
Donald Trump avait proposé une évacuation, un déplacement des Palestinien vivant à Gaza vers l’Égypte et la Jordanie, afin de procéder à la reconstruction de l’enclave palestinien pour la transformer le territoire en « Riviera du Moyen-Orient ». Cette proposition qui avait provoqué un tollé international.
Le secrétaire général de l’OCI, Hissein Brahim Taha, réaffirme le droit du peuple palestinien à rester sur sa terre. Cependant, le plan adopté par les dirigeants arabes écarte en fait le Hamas et prévoit un retour de l’Autorité palestinienne, évincée du territoire en 2007 par le mouvement islamiste palestinien.
Contre toute attente, les Etats Unis ont critiqué ce plan « mais pas refusé », admettant par ailleurs qu’il représentait un « premier pas. Pour le chef de la diplomatie égyptienne, Badr Abdelatty, la décision des 57 membres de l’OCI permettrait de faire de ce programme un plan arabe et islamique.
La réunion de Djeddah, qui est une première depuis des décennies, semble être un signe très important de la géopolitique future d’unité au sein du monde musulman. Ceux-ci ont désapprouvé, le soutien incommensurable des pays occidentaux à Israël.