Le marché des titres publics de l’Union monétaire ouest africain (UMOA Titres) compte lever 10.700 milliards FCFA pour l’année 2025, une de près de 2573 milliards FCFA en glissement annuel 2024. La Côte d’Ivoire effectuera la plus grande mobilisation avec un montant de 3 700 milliards de FCfa. Le Sénégal, le Mali, le Burkina Faso et le Niger mobiliseront chacun environ 1 000 milliards FCFA. 590 milliards FCFA et 481 milliards FCFA pour le Bénin et le Togo. C’est l’information donnée aux rencontres du marché des titres publics (REMTP), les 21 et 22 à Abidjan.
L’on note une croissance de l’encours global à 17 900 milliards FCFA, soit une augmentation de 23 % par rapport à 2023. 90 % des titres émis sur le marché des titres publics par adjudication sont détenus par les acteurs bancaires. UMOA Titres ambitionne des réformes du processus d’investissement et de la gouvernance sont envisagées.
Pour ce faire, le directeur de UMOA-Titres a identifié plusieurs défis, notamment l’élargissement de la base des investisseurs par la diversification des produits, le développement du marché secondaire, le renforcement des capacités des acteurs, l’harmonisation de la fiscalité applicable aux titres publics, et la mobilisation accrue de l’épargne intérieure.
« Pour continuer à accompagner le financement et le développement de nos économies, il est urgent que nous puissions trouver tous ensemble le moyen d’approfondir notre marché et de renforcer sa capacité d’absorption. », a indiqué la directrice d’UMOA Titres, Oulimata Ndiaye Diassé.
A l’en croire, les besoins de financement des Etats se sont fortement accrus et continueront de croître durant les années à venir en lien avec la mise en œuvre de leurs plan de développement.Elle note également un dynamisme du marché secondaire, en dépit des efforts supplémentaires à faire dans l’avenir.