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COP27 : l’AFC réaffirme la nécessité d’appuyer les pays en développement pour relever le défi climatique

par Paul De Kouamé

Le président et directeur général d’Africa Finance Corporation, Samaila Zubairu, réaffirme la nécessité d’appuyer les pays en développement dans leurs efforts d’adaptation climatique. Selon lui, ceux-ci auront besoin de 1 000 milliards de dollars supplémentaires de financement extérieur pour relever les défis posés par la crise climatique, selon un rapport commandé par les hôtes actuels et précédents de la COP, l’Égypte et la Grande-Bretagne.

Lors d’un dîner, le mardi 8 novembre, le directeur général, dans un langage cru, affirme que les pays en développement subissent, sans faute de leur part, les ravages les plus extrêmes du changement climatique, et par conséquent, les endroits qui ont le plus besoin de financement pour payer des bâtiments et des infrastructures résilients, sont également ceux qui ont le moins accès au capital et le coût d’emprunt le plus élevé. »

L’on note dans ces pays , selon lui, un déficit de financement climatique, qui a connu même une réduction au détriment des pays européens et de Etats Unis. S’étendant sur l’ampleur du défi auquel les économies africaines sont confrontées lors de l’accès au financement, M. Zubairu a expliqué comment, contrairement à la croyance populaire, « le taux de défaut de financement de projets en Afrique est inférieur à celui de toutes les régions du monde, en dessous des États-Unis, de l’Europe, de l’Asie et de l’Amérique latine.Seul le Moyen-Orient a un risque de défaut plus faible. Et pourtant, la plupart des pays africains paient plus pour emprunter qu’un pays comme la Grèce au plus fort de la crise financière de 2008. ».

Zubairu indique  le travail abattu par l’Africa Finance Corporation pour mettre en œuvre des solutions :« Nous avons développé les outils pour réduire les risques liés aux investissements climatiques et offrir des rendements solides qui incitent au financement des investisseurs institutionnels. Les institutions financières s’étant engagées lors de la COP26 à aligner des portefeuilles d’une valeur de 130 000 milliards de dollars américains pour atteindre zéro émission nette, le financement dédié n’est limité que par notre capacité à travailler ensemble et à innover. »

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