«Développement durable des industries extractives et énergétiques : quelle politique et quelle stratégie ? », c’est le thème du 1er Salon international des Ressources extractives et énergétiques (SIREXE), qui se déroule du 27 novembre au 2 décembre.
Vue comme un des leviers des réponses aux attentes croissantes en matière de transformation locale des ressources extractives et de développement des services connexes et de création d’ emplois pour les populations, le SIREXE à fédérer toutes les initiatives existantes et à intégrer en une plateforme unique les trois sous-secteurs que sont les mines, le pétrole et l’énergie.
« Pour développer pleinement ce secteur, il est essentiel de mettre en place des mécanismes d’accès au financement et des instruments spécifiques pour la gestion des risques associés. Cet effort doit aussi susciter la mobilisation des capitaux nationaux et régionaux en tirant avantage des expériences de nos États respectifs », pense le Vice-Président Tiémoko Meyliet Koné.
Ce dernier affiche satisfecit concernant les investissements publics et privés dans le secteur des Ressources extractives et énergétiques, qui, dit-il, ont donné des résultats significatifs. « Ces réformes portent, notamment sur la gouvernance dans les industries extractives illustrée par l’adhésion et le maintien de notre pays à l’initiative pour la transparence dans les industries extractives. Elles incluent également l’adoption d’une loi sur le contenu local qui met un accent particulier sur la prise en compte des communautés locales dans la répartition des richesses générées par l’exploitation des ressources » note le vice-président.
Il a également mis en exergue le gisement de classe mondiale dénommé Baleine exploité selon le principe de 0 émission nette de gaz à effet de serre. En outre, s’agissant du secteur minier il a fait remarquer que la Côte d’Ivoire, en 10 ans, a multiplié par 4 sa production d’or et par 30 celle du manganèse. « Ajoutés à cela, nos efforts d’exploitation s’étendent à des nouveaux minerais stratégiques tels que le cobalt, le lithium, etc., essentiels à la fabrication de composantes pour les technologies modernes. En fait, les récentes découvertes d’hydrocarbures de classe mondiale devraient multiplier par 10 notre production pétrolière d’ici à 2030 », souligne-t-il.