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Côte d’Ivoire : L’organisme Impact et L’Union européenne lancent le projet « Or juste » pour réduire le manque à gagner de l’Etat

par Kamagaté Issouf

L’organisme indépendant Impact et l’Union européenne (Ue) viennent d’annoncer, ce mercredi 16 septembre, le lancement le projet « Or juste ». Qui consiste à retracer l’or artisanal responsable depuis le site minier jusqu’à l’exportation conformément aux normes internationales.

Ce programme offre une opportunité est offerte aux exploitantes et les négociants et les exportatrices et exportateurs. Car, il fournit, selon les initiateurs, des preuves de traçabilité, pour permettre aux acheteuses et acheteurs internationaux de se procurer de l’or dont ils connaissent l’origine. Mieux, il permettra à l’Etat ivoirien de combler le le manque à gagner lié à l’orpaillage clandestin, estimé à 479.22 milliards Fcfa.

« Parallèlement, ce projet aide les actrices et les acteurs du secteur privé à remplir leur devoir de diligence au sein de leur chaîne d’approvisionnement afin de cerner, d’atténuer et de signaler publiquement les risques associés au commerce de l’or, liés notamment aux atteintes aux droits de la personne, au travail forcé, à la main-d’œuvre infantile et à la corruption », explique Jobst Von Kirchmannn, ambassadeur de l’Union européenne en Côte d’Ivoire.

Un lingot de 755 grammes produit avec de l’or extrait à Dabakala a été suivi depuis le site minier jusqu’à Abidjan, où se trouve l’exportateur, en exerçant pleinement le devoir de diligence au sein de la chaîne d’approvisionnement. L’or transformé en lingot a été exporté légalement vers un raffineur européen figurant sur la liste de la Lbma (London Bullion Market Association). Pour se procurer cette première cargaison et en acheter d’autres ultérieurement, cet affineur a signé une entente commerciale avec l’exportateur (basé à Katiola) et la coopérative minière artisanale opérant dans le Département de Dabakala

Après cette première implémentation, Joanne Lebert, directrice générale d’Impact a marqué sa satisfaction : « Cette première exportation a prouvé que l’exercice du devoir de diligence au sein de la chaîne d’approvisionnement peut être viable sur le plan commercial pour toutes les actrices et tous les acteurs et qu’un tel système est à la fois évolutif et durable. La question des droits de la personne ne correspond pas seulement à un impératif d’ordre éthique, c’est aussi une proposition commerciale intéressante. » .

issouf.kamagate@lekiosque-deleco.com

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