Le rapport annuel 2024 du Comité de l’intérêt public et de la responsabilité (PIAC) affiche des recettes pétrolières totales de 1,36 milliard de dollars américains en 2024, contre 1,06 milliard de dollars américains l’année précédente, soit une hausse de 28 % des revenus pétroliers en 2024.
Par ailleurs cette augmentation a été tirée par les prix mondiaux favorables du pétrole et à l’augmentation du paiement de l’impôt sur les sociétés (IS) par les sociétés pétrolières internationales (IOC), stimulée par le paiement par Petro SA de droits pétroliers supplémentaires provenant de ses opérations.
Selon les autorités ghanéennes, Il s’agit du deuxième rendement annuel le plus élevé depuis que le Ghana a commencé la production commerciale de pétrole en 2010, excepté l’année 2022 où le revenu généré fut plus élevé, soit 1,42 milliard de dollars.
Aucun nouvel accord pétrolier n’a été signé en 2024, malgré de nouveaux efforts pour attirer les investissements. Selon le PIAC l’absence de nouveaux contrats pourrait freiner la croissance future de la production, rendant les recettes publiques plus vulnérables à la volatilité des prix.
Un avertissement qui découle du rapport sur la production de pétrole brut, qui a diminué pour la cinquième année consécutive en 2024. La production est passée d’un sommet de 71,44 millions de barils en 2019 à 48,25 millions de barils en 2024, ce qui représente une baisse de 0,01 % en glissement annuel et une baisse moyenne sur cinq ans de 7,4 %.