Considérée comme la vitirine de développement du secteur pétrolier Ghanéen, la Raffinerie de Tema ne donne pas des résultats reluisants : défis opérationnels et financiers, problèmes de maintenance, inefficacités et une mauvaise gestion financière, ont entravé son plein potentiel. C’est dans ce élan que le gouvernement du Ghana a annoncé une initiative stratégique visant à réévaluer les opérations de cette raffinerie de pétrole de Tema (TOR).
Conçue à l’origine comme une usine d’hydro-écrémage d’une capacité de 28 000 barils par jour (bpsd), TOR a ensuite été modernisée à 45 000 bpsd, renforçant ainsi son rôle d’acteur clé dans l’industrie énergétique du pays.Cependant, malgré cette découverte importante, le pays a du mal à raffiner son pétrole sur le plan national en raison de goulets d’étranglement opérationnels à TOR, entraînant une forte dépendance aux produits pétroliers importés.
Selon le gouvernement ghanéen, la revitalisation du TOR devrait contribuer de manière significative à la croissance du PIB. Le secteur pétrolier du Ghana représente actuellement environ 7 % du PIB et, grâce à l’amélioration des opérations de raffinage, cette contribution pourrait atteindre plus de 10 % au cours des cinq prochaines années. L’on pourrait voir l’Etat minimiser les pertes budgétaires liées à l’importation de produits pétroliers et faire plus de profit.
Que les populations participent au contenu local est les vœux des organisations et groupements du secteur. Pour eux, les Ghanéens doivent bénéficient directement des ressources naturelles du pays. En mettant l’accent sur la participation locale dans la restructuration de TOR.