Le vice-ministre de l’Énergie et de la Transition verte, Richard Gyan-Mensah a annoncé, la semaine dernière la construction de trois raffineries de pétrole, cinq usines hydrochimiques et dix parcs de stockage dans le cadre d’une stratégie globale visant à développer l’infrastructure énergétique.
Au cours de cette rencontre qui a réuni des investisseurs du secteur de l’énergie, des dirigeants de l’industrie, il a souligné que chacune des trois nouvelles raffineries aura une capacité de traitement minimale de 300 000 barils de pétrole par jour de production, ce qui représente une augmentation majeure par rapport à la capacité de raffinage actuelle du Ghana, a déclaré le vice-ministre.
« Un terrain de 20 000 acres a déjà été sécurisé à Jomoro, dans la région occidentale, pour la construction de ces installations », a déclaré, au nom du ministre l’Energie, John Jinapor. Selon lui, les installations prévues renforceront considérablement la capacité du Ghana à traiter et à utiliser ses ressources pétrolières au niveau national. Car, l’objectif finale de ces initiatives est la sécurité énergétique grâce à des prix abordables en donnant la priorité au stockage, aux infrastructures de transport et à d’autres mesures pour maximiser la valeur.
M. Mensah a expliqué que ce projet s’inscrit dans une initiative plus vaste visant à intégrer les investissements en infrastructures au développement du contenu local et à l’industrialisation. Le gouvernement prévoit également d’accroître la capacité de traitement du gaz afin de répondre à la demande croissante de divers secteurs industriels, notamment la production d’électricité, de ciment, d’engrais, d’alumine et de méthanol.
« Une décision ferme a été prise pour la construction d’une autre usine de traitement de gaz de 150 millions de pieds cubes standard par jour (mscfd), en prévision de volumes supplémentaires de gaz provenant des champs producteurs et du bassin sédimentaire du pays », dira-t-il.