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L’accès des femmes aux terres agricoles : La Côte d’Ivoire au petit trot

par Kamagaté Issouf

A la date de la journée internationale des femmes rurales, l’accès des femmes aux terres agricoles qui demeure une problématique essentielle en Côte d’Ivoire est en train de connaître des réaménagements. Des institutions ont entamé des programmes de soutien dans certains pays. En Côte d’Ivoire, la problématique est soutenue par le projet d’appui à l’accès des femmes à la propriété foncière (AFPF), piloté par l’agence USAID avec la contribution d’un Américain, Terah De Jong et d’un sociologue ivoirien Ghislain Coulibaly.

En 2021, selon les chiffres de l’Agence foncière rurale, seulement 12 % des Ivoiriennes étaient propriétaires foncières. Et elles étaient largement exclues du double système de succession dans certaines contrées comme l’ouest de la Côte d’Ivoire. Mais, l’AFPF multiplie des rencontres de sensibilisation de communication dans plusieurs zones pour faciliter l’accès des femmes aux terres agricoles

Les femmes et les filles sont touchées de manière disproportionnée par la dégradation des terres, alors qu’elles produisent près de 80 % des denrées alimentaires dans les pays en développement. Selon le rapport de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD), relatif aux solutions dirigées par les femmes pour lutter contre la sécheresse et la désertification à travers le monde.

« L’ingéniosité et la débrouillardise des femmes qui luttent contre la sécheresse dans le monde sont sans limites. Que ce soit dans la région du Sahel en Afrique, dans le nord du Kenya, en Iran, au Pérou ou au Maroc, les femmes ont prouvé leur résilience et leur capacité à surmonter des conditions inextricables pour faire prospérer leurs familles. Combattre les inégalités liées au genre n’est pas seulement une question de justice, c’est aussi une opportunité de libérer un potentiel inexploité dans la lutte contre le changement climatique. », a déclaré Ibrahim Thiaw, Secrétaire exécutif de la CNULCD

Les acteurs qui aborderont également  ces sujets à la Cop 16 en Arabie Saoudite entendent  renforcer les initiatives dirigées par les femmes et s’assurer que les stratégies sensibles au genre sont au cœur des efforts mondiaux pour la résilience face à la sécheresse.  Ils appellent par ailleurs à des investissements pour soutenir les communautés face aux défis environnementaux croissants liés à la désertification, à la dégradation des terres et à la sécheresse à travers le monde.

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