Je ne suis pas fan de la monarchie, comme le savent les lecteurs. Mais je concéderai que la famille royale britannique à montré le mois dernier comment gérer la succession en douceur. En revanche, regardez le feuilleton lugubre qu’est la politique britannique.
Liz Truss a pris ses fonctions de Premier ministre il y a à peine six semaines et risque déjà de perdre ses fonctions. Vendredi, elle a été forcée de limoger Kwasi Kwarteng, son chancelier et proche allié.
Son péché a été d’affaiblir un budget inconsidéré – un budget que Mme Truss avait renforcé – qui a révélé des turbulences sur les marchés et une flambée des coûts d’emprunt.
Son ignominieux fut l’un des plus courts de l’histoire britannique moderne. Puis, lundi, son nouveau chancelier, Jeremy Hunt, dans un effort désespéré pour annuler les finances publiques, a annulé la quasi-totalité de ce budget. Cela laisse Mme Truss profondément humiliée et sans autorité. Les politiques qui, selon elle, étaient essentielles pour la Grande-Bretagne alors qu’elle faisait campagne pour devenir Premier ministre il y a quelques semaines à peine ont déjà été abandonnées.
Correspondance particulère