Tops
- Roblox (+20%) : La plateforme de jeux en ligne a annoncé cette semaine que son nombre d’utilisateurs actifs quotidiens a augmenté de 24% en un an, pour atteindre 59,9 millions fin août, avec un chiffre d’affaires qui a pris la même pente.
- Netflix (+17%) : Le diffuseurs de contenus en streaming a renoué avec la croissance de ses abonnés, en recrutant même beaucoup plus de nouveaux clients que prévu. Les prévisions annuelles sont plus favorables que ce que redoutait le marché.
- Intuitive Surgical (+14%) : Le spécialiste américain des techniques d’aide à la chirurgie robotique ont bondi cette semaine à l’annonce de très bons résultats financiers.
- Lockheed Martin (+13%) : Le groupe de défense américain a le vent en poupe et ses résultats sont solides. Le contexte géopolitique offre une toile de fond porteuse pour les entreprises du secteur.
- ASML (+14%) : Belle surprise pour le néerlandais, dont les résultats ne devraient pas trop souffrir des restrictions imposées par les Etats-Unis à la Chine en matière de semiconducteurs. Le leader mondial de machines de production de puces a dévoilé des comptes supérieurs aux attentes.
- Delivery Hero (+12%) : Le groupe a profité en début de semaine d’un gros effet de levier lié au rebond des valeurs technologiques américaines. Ce genre d’action à fort bêta amplifie les mouvements de hausse brutaux, dans les deux sens d’ailleurs.
- Alstom (+7%) : Les investisseurs ont profité de l’embellie relative constatée en début de semaine pour procéder à quelques rachats à bon compte. L’industriel a en parallèle annoncé quelques contrats majeurs, ce qui a contribué au flux acheteur.
Flops
- Generac (-20%) : Le marché a été déçu par les résultats du spécialiste des batteries autonomes. Les bénéfices du troisième trimestre se sont effrités et tombent très loin des prévisions des analystes. Les prévisions de croissance ont été revues en baisse.
- Snap (-20%) : Nouvelle déception sur les performances financières. Le groupe a prévenu que les perspectives de fin d’année seront moins porteuses que prévu.
- Royal Unibrew (-17%) : Grosse déception pour le petit brasseur danois, qui a revu en baisse ses prévisions de chiffre d’affaires et de bénéfices sur l’année.
- Ericsson (-15%) : Les résultats trimestriels du suédois ont reçu un accueil glacial. Les chiffres sont en baisse et le groupe a prévu de procéder à de nouvelles restructurations pour réduire sa base de coûts.
- M&T Bank (-13%) : La banque de Buffalo a publié des résultats en baisse par rapport à l’année précédente, alors que les analystes attendaient une embellie.
- Sartorius Stedim Biotech (-13%) : Le groupe a déçu les investisseurs avec des prévisions réduites. Très appréciée du marché, et généreusement valorisée, l’action n’a pas le droit à l’erreur.
- Adidas (-8%) : L’équipementier sportif a encore réduit ses prévisions de résultats pour 2022, en raison de la chute de ses ventes en Chine, toujours pénalisées par la politique zéro-covid. La dynamique sur les marchés occidentaux n’est pas non plus au beau fixe.
Matières premières | ||||
Énergie : Les cours pétroliers se sont stabilisés cette semaine. La référence européenne, le Brent de la Mer du nord, se négocie autour de 92 USD le baril, contre 84 USD pour le WTI américain. L’administration Biden a annoncé mercredi la libération de 15 millions de barils de leurs réserves stratégiques afin de compenser en partie la réduction de l’offre de l’OPEP. Relevons toutefois qu’il s’agit plutôt d’un non évènement puisque ces libérations font partie du plan de Washington, de libérer au total environ 180 millions de barils de leurs réserves. Du côté du gaz naturel, les cours poursuivent leur décrue en Europe. Preuve en est, le TTF de Rotterdam s’échange sous les 130 EUR/MWh, après avoir atteint un pic à près de 350 EUR/MWh fin août. La Commission européenne envisagerait d’imposer des limites de variations journalières plutôt qu’un plafonnement des prix du gaz. Les dirigeants européens prévoient par ailleurs d’encourager les achats communs entre Etats membres afin de limiter la concurrence dans les approvisionnements.
Métaux : Les métaux de base ont évolué en ordre dispersé cette semaine. Le plomb et l’étain ont perdu du terrain à respectivement 1990 et 18.900 USD tandis que le zinc et le nickel se sont stabilisés à 2940 et 21.800 USD. Le cuivre s’échange autour de 7560 USD la tonne métrique. Le Groupe d’étude international du cuivre (ICSG) a indiqué dans son dernier rapport que le déficit du marché du cuivre devrait s’aggraver cette année à 328.000 tonnes, avant de devenir excédentaire pour 2023. Concernant les métaux précieux, l’once d’or se traite de nouveau à son plus bas niveau de l’année à 1620 USD. Produits agricoles : L’ONU s’est montrée optimiste sur la reconduction de l’accord des exportations de céréales ukrainiennes, accord qui doit expirer en novembre. Les prix des produits agricoles se sont ainsi détendus à Chicago, le blé s’échange autour de 850 cents le boisseau contre 680 cents pour le maïs.
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