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Blanchiments des capitaux : Les auteurs profitent de la COVID 19 pour prospérer dans cette activité, déplore le GIABA

par Redaction

« La pandémie de la Covid-19 est venue s’ajouter aux défis de la lutte conte le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme (Lbc/Ft)BC/ en provoquant de graves perturbations dans des secteurs vitaux de nos économies, en l’occurrence le système financier ». Un constat exprimé par Kimelabalou Aba, directeur général du Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’ouest (Giaba), à l’ouverture du séminaire régional virtuel sur le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme.

Les flux financiers illicites ont toujours constitué une entorse au développement économique du continent. Selon un rapport sur la lutte contre la fraude fiscale et le blanchiment d’argent en Afrique, intitulé « la transparence fiscale en Afrique », l’Afrique perd chaque année 17 milliards d’Euros de recette fiscales. Un gap consécutif aux flux financiers illicites, qui entrainent des pertes de 50 à 80 milliards de dollars/ an.

Même si des instances internationales et sous régionales s’investissement dans la lutte contre ces blanchiments d’argent, elles sont freinées dans leur détermination par l’avènement de la Covid 19. « Les criminels exploitent par conséquent les vulnérabilités émergentes pour poursuivre leurs activités illicites. De façon particulière, ils exploitent la pandémie de la Covid-19 et le ralentissement économique y associé pour se lancer dans de nouvelles activités à forte intensité de cash dans les pays en développement afin de blanchir le produit du crime et de financer leurs opérations », fait remarquer Kimelabalou Aba.

Pou lui, le Giaba n’est pas à l’abri de l’impact de la COVID-19. En tant qu’institution, le Giaba a adopté des stratégies pour atténuer l’impact de la pandémie sur ses programmes, afin de garantir que les États membres mettent effectivement en œuvre leurs obligations en matière de Lbc/Ft », souligne le directeur général du Giba. Il appelle de ce fait les parties prenantes, notamment les médias, un joué un rôle fondamental dans la vulgarisation des actions de l’insttution financière de la Cedeao tout en demeurant des alliés « stratégiques et redoutables dans la mise en œuvre de mesures efficaces contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme ».Mais, rassure Kimelabalou Aba, le Giaba continuera à mobiliser le secteur des médias et à fournir l’appui indispensable pour s’assurer que ceux-ci soient à la hauteur de leur plein potentiel dans la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme.

issouf.kamagate@lekiosque-deleco.com

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