« Les gouvernements ont réalisé des progrès dans plusieurs domaines importants. Mais si l’ambiance était constructive, nous devons résoudre toutes les questions en suspens d’ici à la COP25 afin de nous montrer à la hauteur de notre responsabilité collective et de veiller à ce que l’ambition croisse de manière à éviter les pires impacts du changement climatique.» a déclaré Patricia Espinosa, Secrétaire exécutive de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (Ccnucc), lors d’une rencontre de la Ccnucc à Bonn (Allemagne).
En outre, les pays et autres parties prenantes ont présenté et partagé de nombreuses meilleures pratiques en matière de politiques et de technologies climatiques efficaces.
Pour Espinosa, les parties prenantes ne peuvent plus se permettre des avancées progressives dans la lutte contre le changement climatique. « Nous avons besoin de changements profonds, transformationnels et systémiques dans toute la société, qui sont essentiels pour un avenir à faibles émissions, hautement résilient et plus durable», a-t-elle ajouté.
Les gouvernements réunis à Bonn ont examiné l’article 6 de l’Accord de Paris, qui aiderait les pays à atteindre une partie de leurs objectifs nationaux de réduction des émissions de gaz à effet de serre grâce à l’utilisation de « mécanismes de marché ». L’article 6 est l’une des rares questions en suspens depuis l’adoption, l’année dernière, de l’essentiel des directives visant à rendre l’Accord de Paris opérationnel.
«J’exhorte les gouvernements à utiliser le reste de l’année pour trouver des solutions permettant à des règles solides pour les marchés du carbone de prendre enfin forme. Les entreprises le souhaitent et recherchent des signaux positifs de la part des gouvernements. Ils savent que c’est un bon moyen de réduire les émissions au niveau mondial », a déclaré Mme Espinosa.
Pour atteindre l’objectif central de l’Accord de Paris qui consiste à maintenir la hausse de la température moyenne mondiale aussi près que possible de 1,5 ° C, les émissions de gaz à effet de serre doivent être réduites de 45% d’ici 2030 et la neutralité climatique atteinte d’ici 2050.