L’homme d’affaires nigérian, Aliko Dangote a réagi, le samedi 20 juillet, face aux déclarations de l’Autorité nigériane de régulation du pétrole en aval et en milieu de chaîne (NMDPRA), l’accusant de pratique monopolistique et mettant en cause la qualité des tests. C’était lors d’une visite de la raffinerie de pétrole et des produits pétrochimiques et du complexe Dangote Fertiliser Limited.
Il a affirmé que la raffinerie a continué de recevoir des commandes répétées pour ses produits de la part de tous ceux qui les ont achetés depuis le début de la production. La raffinerie a jusqu’à présent exporté ses produits vers certains pays européens, Singapour et la zone offshore de Lomé.
« une autorité de régulation comme la NMDPRA, qui devrait protéger les industries locales, fustige cette dernière et dit des contrevérités dans les reportages pour justifier la nécessité de continuer à importer du carburant sale dans le pays », a-t-il déploré. Exhortant à mettre en place un comité qui prélèvera des échantillons dans les stations-service et à prendre nos propres échantillons. « Je dois vous dire que tous les certificats de test que les gens affichent sont des faux certificats. Où sont les laboratoires où ces tests ont été effectués ? En faisant cela, vous pourrez dire aux Nigérians la vérité qu’ils méritent de connaître. Le démarketing d’une entreprise par un organisme de réglementation censé la protéger est très regrettable », s’insurge Dangote.
La raffinerie s’approvisionnerait en pétrole brut auprès d’autres pays africains producteurs de pétrole, suite aux récentes importations en provenance des États-Unis et du Brésil. Selon l’entreprise, des discussions sont en cours pour obtenir davantage de pétrole brut de pays africains comme l’Angola, le Sénégal et la Libye, qui sont tous des pays producteurs de pétrole.
Selon des informations récentes, la raffinerie Dangote a obtenu six millions de barils de pétrole brut des États-Unis, qui devraient atteindre le niveau de 19 milliards de dollars d’ici août. En outre, la méga-raffinerie recevra également environ cinq millions de barils de pétrole brut des États-Unis d’ici septembre, selon les données de Bloomberg.
