En marge de la campagne de 21e reconstitution des ressources de l’IDA, à Abidjan, les 9 et 10, le Président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara et son homologue ghanéen, Nana Akufo Addo se sont résolus à faire avancer les critères de convergences relatifs à la nouvelle monnaie ECO.
« Nous devons toutes ensemble prendre les devants dans cette initiative de création de l’Eco », a dit Nana Akufo Addo. Qui a insisté sur le rôle clé que doivent jouer la Côte d’Ivoire et le Ghana, aux côtés du Nigéria, en tant que locomotives économiques de la région. Il exhorte les Etats membres à une approche collaborative pour surmonter les défis économiques actuels.
Le Président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara a souhaité la date 2026 pour l’opérationnalisation de l’ECO. Sans manquer de souligner les critères atteints par la Côte d’Ivoire et les autres Etats membres de l’UEMOA. « Nous devons aligner nos stratégies économiques dans l’intérêt mutuel, en favorisant la libéralisation des échanges et en facilitant les investissements transfrontaliers », a déclaré le Président Ouattara.
Plusieurs pays membres de la Zone monétaire ouest africaines (ZMAO) ont connu un ralentissement de la croissance dû à l’inflation et les effets des crises mondiales (Covid 19, Guerre Russo-Ukrainienne. Devancé dans cet élan par l’UEMOA, cette zone qui regroupe les pays anglophones, la guinée, compte rattraper son retard pour la mise en œuvre commune de la nouvelle monnaie. Un message porté par le Président ghanéen, dont l’économie reprend les rails depuis le coup de pouce du FMI et de la discipline budgétaire instaurée dans la gestion des fonds publics.
Nana Akufo-Addo a aussi insisté sur le rôle clé que doivent jouer la Côte d’Ivoire et le Ghana, aux côtés du Nigéria, en tant que locomotives économiques de la région.