L’Afrique de l’ouest, demeure une terre de propérité pour la culture de l’anacarde, selon plusieurs experts. En effet, depuis l’introduction de la noix de cajou dans la région comme culture agricole dans les années 1960, la zone est devenue le premier producteur et exportateur mondial de cette noix.
La Côte d’Ivoire est aujourd’hui premier producteur mondial de l’amande avec plus d’un million de tonnes/an. Le pays est en quête de la transformation de 50% de sa production, un objectif visé par la plupart des pays de la région. Au Nigeria, la part dans la production mondiale a doublé alors que les volumes de production de noix de cajou brutes ont triplé au cours des 15 dernières années.
Aujourd’hui, seulement les 20 % du volume de production du pays sont transformés dans les zones de récolte. En conséquence, des travailleurs motivés et compétents sont laissés sur le carreau alors que des centaines de milliers de tonnes de noix de cajou brutes sont chargées chaque année pour leur long périble vers l’étranger où elles sont transformées avant d’être expédiées sur des milliers de kilomètres vers le marché.
C’est pourquoi les acteurs soutiennent le projet Prosper Cashew. Sur cinq ans, ce projet prévoit créer plus de 4 500 nouveaux emplois (dont au moins 50 % pour les femmes), faciliter 61 millions de dollars d’investissements dans le secteur de la noix de cajou et aider les transformateurs à vendre pour plus de 200 millions de dollars de produits de noix de cajou sur les marchés nationaux, régionaux et internationaux.