A Charm el-Cheikh, le 11 novembre, Joe Biden annonçait doubler ses financements pour l’adaptation des pays pauvres au changement climatique. Une enveloppe de 100 millions de dollars compte débloquer pour l’adaptation de l’Afrique. Mais il n’a exprimé aucun mot sur les pertes et dommages orchestrés par son pays, y compris la Chine de Xi Jiping qui n’a pas effectué le déplacement.
Absent à l’ouverture des travaux, le président américain a fait son apparition le vendredi 11 novembre à Cop 27 en Egypte. Son pays et la Chine, qui font partie des deux plus gros pollueurs semblent restés de marbre concernant les dommages subis par les pays pauvres et ceux en développement. Qui ne contribuent qu’à 3 % des émissions de gaz à effet de serre au niveau mondial.
Alors que l’Afrique subit de plein fouet les effets du changement climatique, avec un Pib qui chute de 5 à 15%. Dans d’autres continents, la canicule fait des morts et au jour d’aujourd’hui on parle de 15 000 morts en Europe. En Asie les inondations ont touché plus de 30 millions de personnes. Pendant ce temps les engagements financiers pris par les pays riches, évalués à 100 milliards de dollars, n’ont pas encore été absorbés. Selon les acteurs ¾ ont pu être décaissés.
Mais Biden soutient : « Aujourd’hui, je peux me présenter en tant que président des États-Unis et dire avec confiance que nous atteindrons nos objectifs de réduction des émissions d’ici 2030».
Joe Biden absent à l’ouverture à cause des élections mi-mandats et la Chine en vedette au G20 avec Xi Jipin doivent prendre le pari de rassurer les 194 pays présents à la Cop, qui ont néanmoins pris bonne note des décision des dirigeants européens, qui affichent un brin de satisfaction avec les promesse d’apporter leur aide. Ainsi que les banques multilatérales européennes.