Le gouvernement égyptien est attente d’une aide financière de 1,2 milliard de dollars, conclu avec le Fonds monétaire international (FMI), lors de la réunion de la quatrième revue avec le fonds au titre de l’accord sur la facilité élargie de crédit (MEC). Cet appui annoncé par le Premier ministre égyptien Mostafa Madbouly, n’a pas encore été approuvé par le Conseil d’administration du FMI.
Visant la mise œuvre des politiques essentielles pour assurer la stabilité macroéconomique, dans un environnement de tensions dans la région du Moyen Orient et de la baisse des revenus du canal de Suez, l’aide financière va également renforcer les priorités de l’Egypte en matière de réformes futures, notamment l’augmentation des recettes intérieures, l’amélioration de l’environnement des affaires et le renforcement de la gouvernance et de la transparence.
Conscient de l’environnement économique intérieur et extérieur difficile, le FMI a révisé ses projections dans le pays. Il prévoit désormais un excédent du solde primaire de 4 % du PIB pour l’exercice 2025/26, légèrement inférieur aux objectifs du programme précédent, l’excédent devant atteindre 5 % d’ici l’exercice 2026/27.
Selon le Premier ministre Madbouly, s’agissant de la dette égyptienne, le pays ayant remboursé 7 milliards de dollars en novembre et décembre. Ce qui porte le remboursement total de la dette en 2024 à 38,7 milliards de dollars. « L’Egypte respectera toujours ses obligations, car, il n’a jamais fait défaut de paiement », a dit ce dernier. Qui rassure des efforts en cours pour améliorer la gouvernance, contrôler les dépenses d’investissement et créer de plus grandes opportunités pour le secteur privé.